“Que ton aliment soit ta seule médecine” disait Socrate. Tout est dit, ou presque ! Nous savons tous que les choix alimentaires que nous faisons auront un impact sur notre santé. Une alimentation saine et équilibrée accompagnée d’une activité physique régulière est le garant d’une forme optimisée. Cependant une question revient sans cesse, comment bien s’alimenter après 50 ans.
Comment bien s’alimenter après 50 ans
Quelques connaissances de base en nutrition vous aideront à maintenir votre poids santé, et à réduire les risques de maladies chroniques. Le diabète de type 2, l’hypertension, l’obésité, certains types de cancers, sont liés à une mauvaise alimentation et à une mauvaise hygiène de vie en général.
Quelques règles de base à suivre pour une avoir bonne alimentation
En premier lieu, éviter le plus possible les plats industriels. En effet, ils sont bourrés de sucre et d’additifs inutiles, qui peuvent être toxiques. Il faut réapprendre à cuisiner, prendre du plaisir à remplir son panier de produits frais et de saison, s’approvisionner au marché ou chez les petits producteurs locaux.
Augmentez votre consommation de fruits et de légumes frais ou secs, de légumineuses, de céréales afin de garder un bon transit.
La recherche en nutrition a identifié 10 règles alimentaires dont dépendent les équilibres métaboliques et donc votre santé à long terme.
Imaginez qu’il s’agit de piliers ou de fondations sur lesquels vous voulez bâtir une vie saine, longue et durable. Autant qu’ils soient solides !
Les 10 conseils bien s’alimenter après 50 ans
1 Limiter les aliments ultra-transformés
Cette règle, très simple, vise à limiter l’alimentation d’origine industrielle, source de sucre et d’additifs inutiles et potentiellement toxiques. Vous avez le contrôle sur ce que vous mangez lorsque vous cuisinez des aliments frais. Par contre vous le perdez lorsqu’il s’agit d’aliments industriels. En plus, ces aliments sont souvent prédigérés, extrudés, excessivement chauffés, mous, ce qui peut se traduire à la longue par des problèmes de santé. Il faut savoir aussi que les aliments transformés peuvent renfermer des niveaux élevés de substances indésirables et toxiques qu’on appelle AGE.
2 Consommer plus de la moitié de sa nourriture sous forme végétale
Cette règle stipule qu’il faudrait consommer plus de la moitié de sa nourriture (en poids), sous la forme de végétaux crus, secs, fermentés ou cuits. En effet, ce régime alimentaire s’accorde parfaitement à notre physiologie digestive et à notre microbiote intestinal, c’est-à-dire aux « bonnes » bactéries qui vivent en nous et contribuent à notre santé. En suivant cette règle, vous optimisez aussi les apports en fibres. Présentes dans les légumes et les fruits frais ou secs, les céréales, les légumes secs, les fibres ont une influence sur le taux de sucre sanguin et le transit.
3 Choisir des aliments à densité calorique faible
La densité calorique est le nombre de calories apporté par gramme d’aliment. Privilégiez les aliments à densité calorique faible, c’est à- dire ceux qui vous apportent beaucoup de matière, mais peu de calories : soupes, salades, crudités, fruits, végétaux en règle générale. Vous êtes rassasié plus vite. Tant mieux pour la ligne, mais aussi pour la longévité, puisque manger frugalement augmente l’espérance de vie en bonne santé pour toutes les espèces animales et probablement aussi chez l’homme.
4 Choisir des aliments à densité nutritionnelle élevée afin de bien s’alimenter après 50 ans
Plus un aliment est dense du point de vue nutritionnel, plus il renferme de vitamines et de minéraux pour un nombre de calories donné. Cela signifie vous fournissez à votre corps les micro-nutriments dont il a besoin pour donner le meilleur de lui-même. Evitez les calories « vides » qui n’apportent rien d’autre que du gras et du sucre, et n’ont aucun intérêt nutritionnel. Exemples de calories vides : sodas, barres chocolatées, chips, crackers, aliments raffinés…
5 Choisir des aliments antioxydants
Les antioxydants d’un aliment permettent de protéger les cellules et les tissus de l’agression de particules toxiques, comme par exemple les radicaux libres. Ceux-ci sont en partie responsables du vieillissement prématuré et de maladies dégénératives. Les antioxydants sont présents dans de nombreux aliments : fruits rouges, noix, noisettes…
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6 Choisir des aliments à index glycémique bas
Les aliments dont l’index glycémique (IG) est bas font peu monter le sucre sanguin. Par rapport à d’autres aliments dont l’IG est élevé, cela signifie qu’ils s’opposent à la prise de poids, ralentissent le vieillissement et préviennent le diabète et certains cancers. Préférez donc des aliments, et même des repas à IG bas ou modéré.
7 Équilibrer ses graisses alimentaires
Vous ne le savez peut-être pas, mais de la qualité des graisses que nous avalons, dépendent de nombreuses fonctions biologiques essentielles : l’équilibre de l’humeur, la fluidité du sang, le niveau d’inflammation de l’organisme. Certaines graisses limitent l’inflammation, s’opposent aux caillots sanguins, aident à garder le moral. La santé est dans l’équilibre entre les principales familles de graisses (saturées, monoinsaturées, polyinsaturées oméga-6, polyinsaturées oméga-3). On se rapproche de cet équilibre avec une huile d’assaisonnement toute simple, l’huile de colza.
8 Veiller à l’équilibre acide-base est important pour bien s’alimenter après 50 ans
L’alimentation moderne, riche en céréales, protéines animales, sel, est globalement acidifiante, alors que, pour bien fonctionner, le corps a besoin d’être légèrement alcalin.
L’acidose chronique qu’entraîne l’alimentation moderne est neutralisée par les fonctions rénales et respiratoires, mais de moins en moins efficacement en vieillissant. Elle peut alors affecter directement les os, les muscles, les reins. Il est donc judicieux d’éviter les excès d’aliments acidifiants, en particulier lorsqu’on prend de l’âge. On peut par exemple remplacer les aliments trop acidifiants (es viandes, les œufs, les produits laitiers, les huiles végétales, le sucre raffiné) par des aliments alcalinisants (tous les légumes verts, le jaune d’oeuf, les amandes …) afin de prévenir l’ostéoporose et garder une masse musculaire correcte. Ceci est à prendre en compte à la périménopause ou à la ménopause.
9 Réduire le sodium et privilégier le potassium
L’alimentation actuelle est trop riche en sel de table (chlorure de sodium) et trop pauvre en sels de potassium. Avec pour conséquence un risque d’hypertension, de rigidité artérielle et une augmentation du risque de maladie cardiovasculaire. Choisissez un régime qui apporte moins de sel et plus de potassium.
10 Manger hypotoxique
L’alimentation peut être une source de composés potentiellement toxiques, qu’il s’agisse de polluants comme le bisphénol A, les phtalates, les pesticides, des additifs comme les nitrites, les phosphates, les colorants. Ces polluants, qui n’ont rien à faire dans notre alimentation, peuvent entraîner des troubles et des maladies. Et même lorsqu’on cuisine, on peut sans le savoir donner naissance à des produits toxiques à partir d’aliments totalement sains. C’est le cas lorsqu’on cuit à température élevée.
L’impact de la nutrition sur votre santé
Les mauvaises habitudes alimentaires ont contribué à l’épidémie d’obésité aux États-Unis: environ un tiers des adultes américains (33,8 %) sont obèses et environ 17 % (ou 12,5 millions) d’enfants et d’adolescents âgés de 2 à 19 ans sont obèses. Même pour les personnes ayant un poids santé, une mauvaise alimentation est associée à des risques majeurs pour la santé qui peuvent provoquer des maladies, voire la mort. Ceux-ci comprennent les maladies cardiaques, l’hypertension, le diabète de type 2, l’ostéoporose et certains types de cancer. En faisant des choix alimentaires judicieux, vous pouvez vous protéger de ces problèmes de santé.
Les bonnes habitudes à prendre dès l’enfance
Les facteurs de risque de maladies chroniques chez l’adulte, comme l’hypertension et le diabète de type 2, sont de plus en plus présents chez les jeunes enfants, souvent à cause de mauvaises habitudes alimentaires et d’une prise de poids accrue. Les habitudes alimentaires établies pendant l’enfance se retrouvent souvent à l’âge adulte. Par conséquent, apprendre aux enfants à manger sainement à un jeune âge les aidera à rester en bonne santé tout au long de leur vie.
Conclusion
En prenant des mesures pour manger sainement et ainsi bien s’alimenter après 50 ans, vous serez sur la bonne voie pour obtenir les nutriments dont votre corps a besoin pour rester en santé, actif et fort. Comme pour l’activité physique, apporter de petits changements à votre régime alimentaire peut vous apporter beaucoup, et c’est plus facile que vous ne le pensez !
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Hello et merci de ces rappels ….. bon j’avoue je craque de temps en temps : manque de motivation, facilité, ….
Bisesss
Oh mais c’est tout à fait normal et heureusement ! Le plus sage est de pratiquer le « 80/20 » je mange le plus équilibré possible 80 % du temps et je me fais plaisir sans culpabiliser les 20 % restant !
Bonne soirée, bises
Le plus grand médecin de tous les temps, après Hippocrate (qui est l’auteur de votre citation) c’est Paracelse {1493 1541] :
“Nous ne sommes pas nés seulement de notre mère. La terre aussi est notre mère qui pénètre en nous jour après jour avec chaque bouchée que nous mangeons.”
Dans le mot alimentaire, on entend aliment et terre, bien manger sera donc lié au rapport que nous entretenons avec la terre nourricière et donc avec nous même.
Une pomme cueillie directement à l’arbre aura toujours meilleur goût que celle de l’étal, même bio car cette pomme a un esprit ; on ne se nourrit donc pas seulement de la matière mais de son esprit (de sa vibration).
Ce n’est pas pour rien que le bénédicité existe. Cette pratique représente davantage qu’une symbolique qui rassemble, elle met son souffle vital dans le Réel à notre profit..
La question existentielle je crois n’est donc pas d’apprendre à comment et quoi manger ou à scientifiser l’alimentation.
A-t-on déjà vu dans la nature des animaux lire un guide alimentaire pour savoir ce qu’ils doivent manger pour être en bonne santé ou pour savoir combien de calories ils ont bouffées ?
Non, la question essentielle à se poser je crois, est qu’est ce qui nourrit mon corpus, mon animus et mon spiritus, en me procurant de la joie, du bonheur et qui m’élève ?
Qu’est-ce qui me reconnecte et me recentre sur mon moi intégral ?
Merci pour votre commentaire, vous avez raison le « bien manger » devrait se passer de commentaires, de définitions, de science… cependant beaucoup d’entre nous n’ont pas cette qualité d’écoute auprès de leur corps et na savent plus ce que manger correctement veut dire. Nous sommes bien d’accord une tomate dégustée directement après la cueillette est un véritable délice mais pour d’autres, la tomate c’est de la conserve et rien d’autre. Il n’y a qu’à voir les rayons toujours plus grands des supermarchés qui proposent une avalanche de nourriture enrichie en telle vitamine ou tel oligo-élément, et allégé en sucre, en matière grasse …. avec un peu plus de ceci et un peu moins de cela … nous sommes souvent perdus, alors pour certaines personnes revenir à des notions de base est utile, et les aide à reprendre le chemin vers une alimentation plus saine. Il sera plus aisé alors de nourrir son corps, son âme et son esprit.
Merci en tous les cas pour avoir pris la peine de laisser un message, c’est pour cela que j’aime tenir un blog !
coucou isa, j’essaie de faire ce qu »il faut pour bien m’alimenter mais je t »avoue que parfois je craque… en tout cas, je vais suivre tes bons conseils. j’ai partagé ton article car il est super ! bravo ! bisous.
Merci Sandrine ! Le craquage est bien normal et même conseillé pour rester motivée sur le long terme !
Bisous
Merci pour ces sages recommandations ! C’est vrai qu’il faut faire attention à son alimentation quel que soit notre âge mais encore plus après 50 ans. Ton article me redonne l’envie de faire plus attention ! Merci beaucoup et bon week-end !
Et bien tant mieux Liliane ! Si je peux encourager les femmes à prendre soin d’elles j’en suis ravie !
Coucou Isa, merci pour ces rappels très importants. J’essaie de faire au mieux pour avoir une alimentation équilibrée et saine et j’ai banni depuis longtemps toute la cuisine industrielle. Il me reste encore une marge de progression ! Bises
Tu te débrouilles très bien et tu as la chance d’avoir un bon cuisinier à la maison !
Bises