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Comment s’habiller après 50 ans est une question que nous sommes nombreuses à nous poser. Faut-il changer sa garde-robe pour adopter un style plus classique, et ainsi se plier aux conventions de l’élégance et du chic, ou au contraire est-ce le moment de bousculer les codes pour se construire un look original à tout prix ? Je n’ai pas d’avis tranché sur la question n’étant pas une spécialiste de la mode, ce que je recherche avant tout, c’est de me sentir bien dans les vêtements que je porte. J’aime lorsque le vêtement répond à mon état d’esprit du jour, parfois décontractée, bohème, classique ou rock. Plusieurs marques répondent à mes critères, mais aujourd’hui j’avais envie de vous présenter celle de Grungemama, qui propose des looks modernes et des tenues décontractées.

Après 50 ans fais ce qui te plaît

Avez-vous remarqué qu’une fois dépassée la cinquantaine, il existe tout un arsenal de diktat sur :

  • l’attitude et le comportement à avoir en société
  • le choix de notre dressing et de notre garde robe
  • celui de notre maquillage
  • ou encore de nos fréquentations

bref, sur tout ce qui est de bon ton pour une quinquagénaire !

C’est pire que quand nous étions ados avec les parents sur le dos, et que ceux-ci nous lançaient des “Quoi ?! Mais tu ne vas pas sortir dans cette tenue !”

Aujourd’hui encore, malgré notre âge, nous ne sommes pas complètement libres de vivre comme nous l’entendons, et nous sommes (trop) souvent conditionnées par ce que la société attend de nous.
N’avez-vous jamais entendu des phrases du type : “Non mais t’as vu comment elle est fagotée à son âge” ou encore “Pfff elle est ridicule avec son amant de 20 ans de moins qu’elle !”


Eh oui, difficile de ne pas être dans le jugement, et encore plus difficile d’y couper lorsque nous dépassons les cinquante ans et que nous sommes en pleine ménopause.
So shocking !

S’habiller après 50 ans, tout un art !

s'habiller après 50 ans chez grungemamma



Comme je l’ai mentionné plus haut, je ne suis pas une pro de la mode, par contre j’ai des amies blogueuses bien plus pointues en la matière si vous êtes à la recherche de conseils :

Sandrine de enmodebasque 
Corinne de leblogd’uneprovinciale 

Cependant, j’ai toujours pris plaisir à m’habiller. Lorsque je vivais à Paris et que j’avais l’occasion de sortir davantage, j’aimais me vêtir de manière décontractée tout en cherchant le détail original pour donner du peps à mes looks.

 Ma grand-mère était ma référence, une icône de l’élégance et du chic parisien. Elle s’habillait toujours avec goût, et je m’extasiais devant ses innombrables paires de chaussures de 8 ou 10 cm de haut ! Même lorsqu’elle vivait seule et qu’elle ne sortait pas de son appartement montmartrois, elle était habillée avec soin. “On ne sait jamais qui peut sonner à la porte, c’est une marque de respect envers soi et envers l’autre” me disait-elle !

Aujourd’hui, mon rapport à la mode s’est quelque peu modifié. En effet, je vis à la campagne entourée de mes chiens, et passe le plus clair de mon temps en legging et sweat-shirt puisque je suis professeur de yoga.

Lire aussi Je m’aime enfin en robe

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Bien s’habiller après 50 ans ,ou quand le vêtement nous révèle

Finalement peu d’études sociologiques se sont penchées sur notre rapport à la mode.

Frédéric Monneyron, sociologue de la mode et du luxe, partage ce constat : « Hormis les travaux de Freud et de Lacan sur la question du fétichisme vestimentaire et les recherches du psychiatre américain Robert Stoller sur le travestissement, les sources sur le sujet sont limitées. Les recherches se sont focalisées sur le corps plutôt que sur le vêtement, considéré comme une apparence trompeuse”.

Dis-moi ce que tu portes et je te dirai qui tu es

Le vêtement en dit long sur qui nous sommes ou de notre état émotionnel du moment. 

Parfois, il nous sert de paravent pour nous cacher, nous fondre dans la masse. On choisira alors des tenus passe-partout : un jean informe, un pull trop grand, des chaussures sans talons, le tout dans des coloris sombres pour ne surtout pas se faire remarquer. 

Peut-être est-ce un signe de malaise, de trouble par rapport à sa féminité, une féminité mal assumée.
J’en parle dans un article consacré à la difficulté que j’ai eu à porter des robes.

Lire Je m’aime enfin en robe

Les différents moments de notre vie peuvent être des moteurs de changement. Nous ressentons alors un besoin quasi-charnel de changer de style pour ancrer notre nouvelle de vie. 

Nous mettons alors nos espoirs dans un relooking, cherchons à connaître notre colorimétrie, même les cheveux suivent le mouvement, et optent pour une nouvelle coupe. Ne dit-on pas nouvelle coupe pour une nouvelle vie ?


Et c’est parfait ! Car oui, cela peut changer notre vie, si et uniquement si, ce changement correspond à ce que nous sommes profondément à ce moment précis.
C’est une merveilleuse façon de redonner confiance en soi. Ainsi, se poser la question de comment s’habiller après 50 ans n’est pas si anodine que ça !

«Le vêtement est une conception de soi que l’on porte sur soi.»

Henri Michaux



Mon coup de coeur pour le style Grungemama

J’ai découvert la marque Grungemama à Saint-Jean-de-Luz (ma deuxième maison). Une jolie petite boutique du même nom, située au 16 Bd Thiers. 

C’est la pétillante et passionnée Karine, responsable du magasin, qui vous accueille. Nous avons vite sympathisé et son enthousiasme est très communicatif !

Après l’achat d’une robe bohème comme je les aime, et d’une veste plus classique mais avec une touche d’originalité l’été dernier, je lui ai proposé d’écrire un article de blog, ce qu’elle a accepté. 

Je dois dire que je me suis bien amusée à jouer les mannequins dans les rues de Saint-Jean-de-Luz avec mon amie Sandrine qui s’est transformée, avec talent, en photographe de mode ! Quelques fous rires sont venus ponctuer cette belle journée.



Qui est Grungemama ?

Grungemama fut créé par Nathalie, jolie quinquagénaire au style affirmé. Depuis 6 ans Grungemama développe sa collection propre, la fabrication est Italienne pour l’essentiel, qu’il s’agisse des chaussures, de la maille, des jerseys, tee-shirts et sweats emblématiques de la marque ainsi que de ses tailleurs.

Nathalie prête une attention particulière à la qualité de ses créations, aux coupes et aux matières premières, le coton, le lin, les laines, les mérinos ainsi que les cuirs.

Nathalie fondatrice de Gringe mamma

Si on devait définir Nathalie par une époque et un mantra, ce serait :

  • 1968, les années Woodstock, la liberté, la musique, la créativité
  • Je suis exactement là où je dois être … je communique mon énergie positive autour de moi

Je porte une doudoune longue, légère et chaude pour un look street wear.

Voici un joli manteau décontracté à carreaux très tendance.

Ce joli gilet aux allures woodstock est très hippie, un style que j’aimais beaucoup lorsque j’étais ado !

Total look Grungemama, bottes aux allures de santiague, manteau over size, jean années 70 et chemisier coloré.

Autre atout non-négligeable de la marque, les prix très abordables.

Retrouvez toutes les informations sur le site Grungemama

J’aime ce style qui mélange bohème, rock et casual, cela me correspond parfaitement ! Certaines diront que c’est très bobo, mais ça aussi, je l’assume complètement ! 

Le privilège de l’âge, sans doute…

Et vous, avez-vous un style particulier ou est-ce selon votre humeur du moment ?