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L’impact de la méditation sur le cerveau n’est plus a prouvé, et a été largement médiatisé ces dernières années. En effet, la méditation n’est plus réservée à quelques initiés en quête de spiritualité, mais elle est largement pratiquée par tout un chacun. Méditer procure un bien-être immédiat et calme le bavardage incessant de notre cerveau.

Les scientifiques, philosophes, médecins s’accordent sur ce point. Le célèbre psychiatre Christophe André a largement participé au développement de cette discipline grâce à ses livres (dont le célèbre « Méditer jour près jour ») et émissions de radio (chronique sur France Inter les mardis matin à 10h15).

De plus, de nombreuses études en neurosciences mettent en avant tous les apports bénéfiques tels que : augmentation de la concentration, diminution du stress voire de la dépression, plus grande compassion envers les autres…

La méditation appelée « dhyana » veut dire « contemplation » dans les traditions bouddhistes ou hindoues. Cette « contemplation » amène à une plus grande clarté de l’esprit. Dans la tradition hindoue le yoga est y est associé. Il n’est pas rare de commencer ou terminer un cours par quelques minutes de méditation afin de revenir vers notre intériorité et de calmer notre esprit constamment  sollicité.

L’impact de la méditation sur moi

Je me rappelle il y a quelques années, une amie me proposa d’aller assister avec elle à « un cours » de méditation. J’ai gentiment décliné sa proposition en me disant « oh la la mais ça ce n’est vraiment pas pour moi ».

Je pratiquais pourtant le yoga mais je ne voyais pas l’intérêt de la méditation. Je n’en avais que la vision de la posture assise, un peu inconfortable, sans bouger d’un pouce à me demander comment arrêter de penser! Puis j’ai testé et là ce fut la révélation…. Enfin presque! 

Car oui, soyons honnête, je n’ai pas adhéré tout de suite. Il m’a fallu un peu de temps « pour entrer » dans la pratique.

La méditation je ne peux plus m’en passer

A ce jour, elle fait partie de mes habitudes de vie, elle m’est indispensable pour clarifier mon esprit. J’ai la sensation de « faire le ménage » dans mon cerveau, je l’aère, le dépoussière, l’apaise, lui donne de l’espace.

En me concentrant sur une seule chose : ma respiration, je relâche les tensions et me sens apaisée. Bien sûr on ne peut pas empêcher les pensées de surgir à la manière de pops-up, aléatoires et incontrôlables. Ceci est tout à fait normal et plutôt que de s’énerver, accueillez-les avec distance et laissez-les s’éloigner puis revenez vers votre respiration en restant concentrées.

femme entrain de méditer pour étudier l'impact de la méditation sur le cerveau

Relation cerveau et méditation

Des chercheurs américains ont mis en évidence la relation entre méditation et changements biologiques dans notre organisme que ce soit d’ordre physique ou mental.

Ils ont effectué une étude auprès de 25 personnes qui ont pratiqué la méditation en pleine conscience pendant 8 semaines. Il s’agissait d’étudier les effets au niveau cérébral ainsi que les fonctions immunitaires. Les scientifiques ont enregistré l’activité électrique du cerveau avant et immédiatement après une séance de méditation.

Les résultats ont clairement mis en évidence une augmentation significative des anticorps. Leur système immunitaire s’en trouvait renforcé. 

La méditation comme soin

En milieu hospitalier la méditation est de plus en plus pratiquée pour gérer stress et douleur. Il a été prouvé, notamment par le Dr.Zeidan, que le niveau de douleur chronique pouvait baisser de 40% et les effets d’inconforts liés à celle-ci de 57%.

Depuis 1994, le nombre de publications sur le sujet n’a cessé de croitre de manière exponentiel. L’Institut « Mind and Life » organise depuis 20 ans des meetings entre scientifiques et méditants chevronnés, dont le célèbre moine Mathieu Ricard. Le but étant de comprendre la relation et l’impact de la méditation sur le cerveau. En effet, méditer a un effet sur la neuroplasticité du cerveau. Déduction : un cerveau adulte entrainé peut donc changer. 

Méditation : quel impact sur le cerveau

Une retraite au Mind and Life

Antoine Lutz, chercheur au Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon, a participé à une retraite méditative au « Mind and Life » à Toronto aux Etats-Unis.

La retraite a durée 3 mois, en silence, à méditer 8 à 10 heures par jour soit assis soit en marchant. Il a comparé l’activité cérébrale de méditants experts aux novices. On appelle méditant expert celui qui a une pratique de 10 000 heures, ce qui correspond à une retraite traditionnelle bouddhiste de 3 ans!

Meditation et cerveau

« Nous avons montré que la méditation provoque des changements fonctionnels dans le cerveau. Elle induit une réorganisation de l’activité neuronale. La pratique régulière de la méditation a aussi un effet physiologique sur le cerveau. Cela se traduit par l’activation de certaines zones qui commandent notre attention, nos émotions, notre présence au monde et aux autres ».

Ainsi la méditation en même temps qu’ un recentrage sur soi nous amène sur le chemin de l’altruisme, de la bienveillance et de l’attention à l’autre.

Je finirai avec une citation de Martin Luther King :

« Nous devons apprendre à vivre ensemble comme des frères, sinon nous allons mourir ensemble comme des idiots ».

Aujourd’hui, dans nos sociétés tourmentées un peu de méditation ne ferait pas de mal….qu’en pensez-vous?

Lire aussi l’article pourquoi pratiquer le yoga après 50 ans

L’impact de la méditation sur le cerveau est un sujet passionnant est très vaste, je reviendrai donc sur ce thème et vous proposerai d’autres articles.

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