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Je ne peux certainement pas qualifier mon ventre de meilleur ami.

Durant des années il fut même mon pire ennemi. Je l’ai ignoré, méprisé, insulté, détesté, malmené…bref je ne l’aimais pas, un point c’est tout. Aujourd’hui j’ai fait la paix avec lui, je le soigne, je le masse, je l’enduis de crème, je le bichonne avec des exercices de respiration et une alimentation saine.

ventre plat

Depuis l’âge de 12 ans environ, je « souffre du ventre ». Cela se traduit par : ballonnements, gaz, mauvaise digestion, colites très douloureuses…. mais j’ai appris à vivre avec car il y a 30 ou 40 ans on ne parlait pas, ou peu, de troubles digestifs, d’intestins irritables ou de ventres douleureux.

Tout au plus, votre médecin vous prescrivait du Spasfon en balayant d’un revers de main vos complaintes. Je me suis donc identifiée à cette « indisposition digestive ». En effet, on entend souvent de la part de personnes souffrant de migraines dire : « je suis migraineuse » ou bien des personnes souffrant de problèmes cardiaques dire : « je suis cardiaque ».

La maladie nous définit au même titre que la couleur de nos yeux ou de nos cheveux. Elle fait partie de nous, nous accompagne tout au long de notre vie. Parfois, elle sait se faire oublier avant de revenir sournoisement se rappeler à nous.

La maladie nous définit au même titre que la couleur de nos yeux ou de nos cheveux. Elle fait partie de nous, nous accompagne tout au long de notre vie. Parfois, elle sait se faire oublier avant de revenir sournoisement se rappeler à nous.

bien-être du ventre pour un ventre plat

Ventre et douleurs

Il y a 2 ans j’ai eu un déclic. Je passais quelques jours de vacances à Paris avec ma fille cadette. Nous visitions le Musée d’Histoire Naturelle et soudainement je me suis retrouvée pliée en deux, le souffle coupé par une douleur au ventre foudroyante, ne pouvant plus bouger ni parler.

Je dois dire que ma fille a eu peur et se demandait ce qu’il m’arrivait… Lorsque enfin la douleur s’est estompée (au bout d’une demi heure…) elle me dit cette phrase pleine de bon sens : « Mais maman il faut vraiment que tu fasses quelques chose, ce n’est pas normal d’être dans cet état« . Et l’évidence m’est apparue : mais oui elle a raison ce n’est pas normal !

Le déclic

Je m’en étais tellement accommodée pendant toutes ces années que je finissais par trouver ça normal justement ! Ma fille m’avait réveillée en quelque sorte.

Il était donc temps de prendre les choses en main. Je me suis tournée vers la naturopathie et la nutrition. J’ai lu, étudié, testé, passé des certificats. J’ai aussi appris à désapprendre.

Désapprendre tous les dictats qui ont accompagnés ma vie depuis l’enfance : « il ne faut pas partir l’estomac vide », « ne saute surtout pas le petit déjeuner », « même si tu n’as pas faim il faut manger un peu », « tu dois prendre des laitages pour le calcium »……mais je crois que LA phrase qui m’a le plus marquée durant l’adolescence est « tu ne sortiras pas de table tant que tu n’auras pas fini ton assiette, même si cela doit prendre des heures ! » Comment ne pas développer des troubles alimentaires après !

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Emotions, ventre et alimentation…

Les émotions sont intimement liées à notre alimentation et nous ne pouvons certainement pas nous résumer à un tube digestif sur pattes.

L’impact de la nourriture produit un effet non négligeable sur l’état de nervosité de l’organisme. Cet impact a été mis en lumière par le monde scientifique avec des expériences étonnantes, mentionnées dans le livre de Giulia Enders « Le charme discret de l’Intestin ».

Partant du principe que nous ne sommes que microbiens (avec 90% de bactéries dans le corps !), des chercheurs ont transplanté le microbiote d’une souris agressive sur une souris timide, et le résultat est bluffant, la souris timide devient agressive à son tour ! Ce qui veut dire qu’il y a bien un lien étroit entre ce qui peuple nos intestins et nos comportements. Ce microbiote varie selon notre alimentation.

En effet, les produits industriels sont souvent pourvus de nombreux additifs alimentaires (le glutamate, exhausteur de goût, l’aspartame, les colorants…) source d’activation des neuro-excitateurs.

Un intestin perturbé est générateur de troubles psychiques. Des études sont en cours pour mettre en relation alimentation et Trouble du Déficit de l’Attention (TDHA) et même plus surprenant, relation entre alimentation et autisme (Dr.Natacha Cambell-McBride, neurologue et nutrtioniste).

Nous n’avons pas fini de découvrir les liens étroits qui existent entre notre alimentation, nos émotions et notre « deuxième cerveau », des chercheurs découvrent sans cesse de nouvelles interactions.

Un monde fascinant qui me donnera l’occasion d’écrire quelques posts !

Ventre plat et respiration

épingle pinterest ventre ennemi ou ami

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