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Comment faut-il s’alimenter ?

Alors qu’aujourd’hui on parle de plus en plus de l’importance du « bien manger » on ne sait plus vraiment à quel saint se vouer. On lit et entend tout et son contraire et il n’est vraiment pas facile de s’y retrouver. C’est pour cela que j’ai entamé une formation de naturopathie et de nutrition depuis plusieurs mois afin d’y voir plus clair et de m’alimenter en connaissance de cause. Je suis une bonne vivante qui apprécie (parfois un peu trop!) les plaisirs de la table, les déjeuners entre copines, les goûters avec mes filles, les repas en famille…c’est un vrai plaisir de la vie donc pas question de me nourrir avec une feuille de salade accompagné d’un oeuf dur ! C’est pour cela que je voulais apprendre ce qui se passe au niveau de la digestion, pas seulement pour des raisons de poids mais aussi pour être en meilleure santé, avec une vitalité optimisée. J’ai beaucoup lu et écouté les propos du Pr.Joyeux, célèbre professeur en médecine et chirurgien spécialisé en cancérologie mais aussi en nutrition.
Je vous livre ici des notes prises au cours de mes lectures :
La science de l’alimentation est celle qui a le plus évolué depuis 25 ans alors qu’Hippocrate disait « Que ton aliment soit ton médicament » et ce 500 ans avant notre ère ! Bien sûr cela ne veut pas dire qu’il faille courir dans sa salle de bain pour vider son armoire à pharmacie et jeter tous les médicaments. Mais il est vrai qu’une bonne alimentation pourrait suffire à réduire ou supprimer les médicaments de confort tout au moins.

Aujourd’hui les médecins sont bien conscients de la relation entre alimentation et maux de la civilsation. Le diabète de type II par exemple, coûte 10 millions d’euros par an à la sécurité sociale ! Cela parce que l’on mange de moins en moins à table et de plus en plus devant la TV (avec ses publicités trompeuses pour des produits soi-disant bons pour la santé). On se nourrit de plats tout prêts, de junk food. Il y a une nette augmentation de personnes en surpoids et notamment chez les jeunes. On peut parler de malnutrtion et de dénutrtion car les aliments transformés et industrialisés sont dépourvus de nutriments tels que vitamines, minéraux, oligo-éléments…Le plus déroutant est que l’on peut se sentir en pleine forme sans se rendre compte qu’on est porteur de pathologies plus ou moins lourdes. En effet ces mauvaises habitudes alimentaires attaquent notre système immunitaire qui n’est plus assez costaud pour nous protéger.

Les choses à éviter :


Eviter de manger trop vite :
La clé d’une bonne digestion commence par une bonne mastication. Aujourd’hui nous sommes toujours pressés et le repas (souvent le déjeuner) est bâclé, pris sur le pouce, on avale plus que l’on mastique. Or nous avons des centaines de papilles sur la langue, qui se refont tous les 10 jours. Nous avons 5 types de papilles avec des formes différentes, c’est ce que l’on appelle « le palais des saveurs », plus 400 à 700 glandes salivaires microscopiques dans les joues dont le rôle est de savourer. C’est pour cela qu’on évitera tout ce qui est mou et ne demande aucun effort de mastication tel que le pain de mie, la viande hachée…Notre salive contient des enzymes du goût et de la digestion. D’ailleurs les premiers signes de la maladie d’Alzheimer est la perte du goût et de l’odorat.

Il est indispensable de prendre le temps de goûter les aliments, apprécier le ressenti va augmenter la sécrétion de salive. Elle passera de 200 à 300g à 1 litre et aidera ainsi à la digestion en évitant les ballonnements et douleurs abdominales. C’est pour cela qu’il est important de stimuler le goût et l’odorat en prenant plaisir à cuisiner de bon produits bios de préférence.

Saviez-vous que la mastication favorise l’irrigation du cerveau grâce aux pressions développées par les mâchoires ?
Enfin, il est démontré que la mastication affecte la durée de la satiété , plus nous mangeons lentement plus les informations de satiété arrivent rapidement au cerveau. Nous sommes donc rassasiés plus rapidement et de ce fait mangeons moins. C’est notre tour de taille qui nous dit merci !  Une mastication complète avec une durée de satiété importante aurait même une incidence sur notre bien-être mental.


Eviter le stress : 
Plus facile à dire qu’à faire me direz vous ! Mais de prendre conscience que nous sommes stressés et d’essayer de l’enrayer est déjà un ENORME pas ! En effet le stress ambiant engendre des maladies pyschosomatiques et peut être à l’origine d’une mauvaise hygiène alimentaire. Suivant les personnes, le stress peut engendrer des troubles qui vont se localiser au niveau de l’oesophage, du foie, de l’intestin ou du colon.  Lorsque nous sommes stressés l’estomac se referme, l’aliment ingéré se trouve devant une porte close et va remonter dans l’oesophage en le brûlant au passage (sympa !) donc là aussi gaz, brûlures d’estomac, douleurs …Une raison de plus pour se mettre au sport et évacuer un trop plein de stress !

Ou pourquoi ne pas pratiquer la méditation, on en parle de plus en plus et pour cause. La méditation soulage directement les problèmes de stress et d’anxiété. Lorsque le stress est trop important le système digestif fonctionne de manière désordonné ce qui cause des inflammations, des reflux acides, des ulcères et même des allergies alimentaires. Les niveaux d’oxygène dans le sang et la circulation sont multipliés pendant la méditation: cela rend la digestion beaucoup plus facile et ceci à long terme si on pratique régulièrement. La méditation en calmant notre esprit calme aussi nos désordres émotionnelles. La nourriture sera donc moins un « doudou compensatoire » mais plus un acte réfléchi.


Eviter le sucre :
Le sucre il en faut, c’est ce qui aide le cerveau à bien fonctionner mais pas n’importe lequel. Le fructose est le sucre à privilégier, c’est celui que l’on trouve dans les fruits frais. Le sucre contenu dans le miel d’accacia et de châtaigner bio est également très bon pour notre cerveau.
Les fruits contiennent du sucre, oui ! Cependant, ce sucre est associé à des fibres, ce qui change tout au niveau de l’absorption :

  • En effet, grâce aux fibres, l’absorption du sucre est ralentie.
  • Ainsi, le sucre entre plus lentement dans le sang.
  • Le foie a donc plus de temps pour le métaboliser.

Ainsi, le sucre contenu dans les fruits est mieux assimilé par le corps, ce qui limite la prise de poids. Quelques conseils pour les consommer :

  • Utilisez les fruits comme collation et pas seulement en fin de repas :
    • Ils coupent la faim et sont peu caloriques.
    • Le sucre qu’ils contiennent est encore mieux assimilé par l’organisme quand les fruits sont ingérés seuls.
  • Mieux vaut manger les fruits nature. Faites attention aux sucres cachés :
    • dans les compotes ;
    • les jus de fruits ;
    • et toutes les préparations industrielles à base de fruits.
  • En plus d’être trop sucrés, ces mélanges ne contiennent plus de fibres.


Et vous, prenez-vous le temps de bien vous alimenter ?